Wellington

Publié le par Marine Poirier

Wellington
Wellington

Les 2h30 de ferry pour Wellington se passent à merveille. Les paysages sont magnifiques et le bateau assez spacieux, même s'il est difficile de trouver une bonne place pour s’asseoir à cause du monde.
Arrivés à Wellington, nous sommes très agréablement surpris par le charme de la ville ! Ça faisait d'ailleurs bien longtemps que nous n'avions pas vu de véritable ville.


Nous sommes donc samedi, et après une bonne nuit au camping où nous avons tranquillement fêté l'anniversaire d'Ugo, nous retrouvons comme prévu nos amis français au marché.
Le marché longe la baie et il est animé d'une ambiance joyeuse avec tous ses stands de fast food en tout genre et son grand espace fruits et légumes aux prix défiants toute concurrence.
Nous y récupérons plein de produits menacés d'être jetés et nous faisons offrir deux sacs plein d'avocats par un marchand.


Nous passons ensuite l'après-midi, toujours avec nos amis, au fameux musée Te Papa dont l'entrée est gratuite. Les 3 heures passées à l'intérieur ne me suffisent pas pour en découvrir tous les trésors ! Mais nous y retournerons le lendemain pour terminer de le visiter.


Ce premier jour, je me concentre donc sur le premier étage, réservé à la particulière faune et flore néo-zélandaise, aux volcans et tremblements de terre et à la période de la Première Guerre mondiale où les Néo-zélandais ont participé avec les Australiens aux attaques à Gallipoli.


D'abord, le plus gros calamar géant du monde exposé dans une vitrine remplie d'eau conservatrice me fait réaliser, tout en me donnant la nausée, à quel point ce musée est particulier.
Puis je me laisse fasciner par toute la partie sur la guerre pendant plus de 2 heures.


Là, de géantes statues de cire représentant leurs héros me coupent le souffle : les détails de leurs vêtements, leur sueur, leurs poils, l'expression de leurs visages sont impressionnants et n'ont rien à envier à notre musée Grévin !
Tout est ensuite bien expliqué et mis en scène pour nous apprendre leur version de leur guerre, en nous transportant totalement grâce aux écrans, aux couleurs, aux cartes, et bien entendu à ces imposantes statues.


Le lendemain, le musée me fait découvrir les Maoris et leur histoire, et l'exposition de réelles pirogues et maisons ancestrales (dont l'une est visitable), me plonge dans la culture d'un peuple fort et puissant, sachant maîtriser l'art de la sculpture autant que l'art de la guerre.


J'apprends les origines du Haka, observe armes et bijoux de jade datant parfois de plusieurs centaines d'années et découvre leurs croyances et leurs manières de vivre.
J'apprends ce que l'arrivée des blancs a changé, leurs négociations, leur guerre et leur réconciliation.
J'apprends leurs difficultés à s'intégrer dans une société Britannique où le blanc est maître, mais aussi leur volonté à en faire partie.


J'ai vraiment beaucoup aimé ce musée qui m'a éclairée sur l'Histoire de la Nouvelle-Zélande à travers des expositions ludiques et rares, tout en offrant des espaces de vue sur la ville et sa baie.


La capitale de la Nouvelle-Zélande est aussi belle grâce à son architecture coloniale et ses surprenants monuments en bois semblant avoir été sculptés dans la pierre.
La ville est vivante, anglo-saxons et Maoris vivent ensemble sans vraiment de dénotation (comparé au gouffre social entre les aborigènes et les australiens).


Bref, ces premiers jours dans l'île Nord nous remontent le moral et semblent annoncer un séjour plus prometteur.

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